L’histoire d’une vie consacrée à l’art n°4 1983-1988
14 JUIN 2015
Portrait de Michèle
Huile sur toile
Format 73 x 60 cm
année 1983
1983,
l’artiste est élu sociétaire de la société des artistes français, ainsi que celle des artistes
indépendants. Il est exposant au salon d’Automne des champs Élysée à Paris.
SYRIEX Robert Daniel est élu à l’Académie internationale de Lutèce (Paris) ainsi qu’à l’Académie des Arts
Sciences et Lettres.
1984
, l’atelier d’artiste a été transféré en vallée de Chevreuse rue de Brehat à Montigny-le-Bretonneux (78).
Un atelier d’une lumière exceptionnelle, c’est l’époque des grands formats indexés sur le grand principe
de la mère et de l’enfant et des grandes toiles qui laissent s’envoler une impressionnante quantité
d’enveloppes affranchies accompagnées très souvent de curieux parapluies volants. La silhouette est là
face à ce chaos. Certainement une vision prémonitoire.
Les expositions au grand palais des champs Élysée se succèdent depuis 1980.
À partir de 1984, les œuvres de SYRIEX Robert Daniel sont exposées dans la nef. Les grands formats
(2m X 1,60m) sont achetés dès les premiers jours des salons.
1985
Robert Daniel expose plusieurs œuvres à Deauville ainsi qu’à Caen. La relationnelle s’installe en
Normandie, à Paris, à Strasbourg, à Cannes, à Nancy, Avignon, Aix en Provence, Marseille, Vittel,
Alençon, etc.
La presse s’y intéresse.
Le journal Paris Normandie titre :
« Avec Syriex le mouvement c’est la vie »
.
Le journal le courrier de Mantes-la-Jolie titre :
«Syriex du figuratif transposé au mouvement pictural »
.
Le Parisien titre :
» Syriex, un peintre dans son époque, laissera à Mantes-la-Jolie le souvenir d’un travailleur
infatigable «
.
Le critique d’art Bernard LEROUX du journal l’Amateur d’Art écrit
» Syriex truculent dans les physionomies «
ainsi que les articles de la presse locale : l’Est républicain, la Liberté de l’Est, les Affiches moniteur
d’Alsace Lorraine.
L’exposition de Mantes-la-Jolie comprenait environ cent toiles, à Deauville il y en avait une cinquantaine, à
Caen une quinzaine.
Robert Daniel rencontre Jean BAZAINE, Jean CARZOU de l’institut.
Il est inscrit par cooptation dans le Who’s Who in international art. En même temps il expose à Vittel au
palais des congrès en compagnie de peintres et sculpteurs venus du Benelux, de la Jordanie, du Japon,
d’Argentine, de Georges CHEYSSIAL de l’institut (Académie des Beaux-Arts).
SYRIEX Robert Daniel reçoit :
la médaille de bronze de la ville de Vittel
la médaille d’Argent avec rosette de la F.N.C.F (Fédération nationale de la culture française)
Alain POHER en
1985
au cours d’une remise de distinction à Syriex (médaille de bronze de la société
d’encouragement au bien) à la Mairie de Paris dit :
« Syriex vous avez un sens artistique remarquable et concrétisé par de nombreuses peintures qui figurent
dans multiples établissements. Vous honorez notre société »
À Strasbourg, Robert Daniel rencontre Mienne PICASSO, l’événement est repris par la presse
locale et nationale.
L’artiste accroche ses toiles au consortium des Arts d’Alençon, L’Orne Hebdo et Ouest France sont là.
Puis une autre exposition est engagée avec le salon de l’Ordre des palmes académiques.
Le journal L’amateur d’art écrit
« Syriex, haut en couleur, peint des femmes sur toiles sans voile ».
1986
, la dualité qui se manifeste entre le scientifique bien noté et l’artiste bien noté n’est pas toujours
source de tranquillité et de stabilité. Robert Daniel reçoit deux courriers l’un qui émane de la direction
générale d’une société nationale (groupe d’environ 100 000 personnes) au sein duquel il a des
responsabilités d’encadrement ;
citation
« Si tu peux voir l’œuvre de ta vie détruite sans dire un mot, tu seras un homme mon fils »
hélas nous avons des choix à faire…
Parallèlement deux jours plus tard, Robert Daniel reçoit une lettre d’un officier supérieur en vacation
au service de la direction générale des armées de terre à Paris ;
citation
« Monsieur Syriex, savez-vous que la tâche d’un scientifique et d’un artiste créateur que vous êtes
est dure. Nous sommes avec vous, cependant votre reste de vie, vous le passerez en permanence avec la
balance du choix. Nous vous regretterons tous ! »
SYRIEX Robert Daniel poursuit son chemin, il expose aussitôt à la Mairie de Paris (IVe art), et expose en
province.
Parallèlement Robert Daniel progresse encore par promotion au sein de la société où il travaille et cela
malgré les lettres qu’il a reçues ; mais quelque temps après, il faut faire face avec courage, car
l’établissement au sein duquel il était affecté va être supprimé et détruit, sans espoir de reclassement pour
les salariés placés sous sa responsabilité, l’échéance est pour fin mai 1987.
C’est la grande évasion, tous les services se démantèlent, les mutations, les affectations sur d’autres sites se
succèdent. Les déménageurs parcourent les étages et les couloirs ils transportent les équipements
industriels de production. Petit à petit, jusqu’au bout Robert Daniel s’active pour faire retrouver un emploi à
son personnel, en dehors des mises à la retraite anticipée.
Fin mai 1987
est là, SYRIEX Robert Daniel est seul dans ce marasme, il est 11 h 30, la secrétaire n’est
plus là, quelqu’un frappe à la porte du bureau, c’est un sous-traitant accompagné d’un ingénieur et d’un
ancien cadre supérieur de la société
« Nous allons au restaurant, venez avec nous ? c’est fini !».
Au cours du repas ils refont un peu l’histoire sans vraiment de nostalgie, simplement avec
responsabilité et respect pour la forteresse qui va disparaître. Vers 16 h 15 SYRIEX Robert Daniel
tourne le dos à l’édifice industriel, et prend sa voiture.
La devise de l’artiste étant la suivante :
lorsque l’on tourne le dos à une situation, il ne faut jamais se
retourner, l’avenir est toujours devant soi.
SYRIEX Robert Daniel n’a plus de travail, dès le lendemain il met en place une stratégie qui comporte
plus de 400 lettres de sollicitation d’emploi. Il ne quitte plus jour et nuit son atelier d’artiste, installé en
vallée de Chevreuse où il entame la série particulière des toiles de grands et moyens formats, aux
parapluies et aux enveloppes et curieux autres objets qui s’envolent.
Au terme de deux semaines, il reçoit un soutien moral de plusieurs personnalités du monde
industriel, scientifique, politique, et artistique.
Un critique d’art du magazine des Arts et des antiquités écrit :
» votre œuvre est une œuvre de créativité en permanente évolution, Syriex vous mémorisez les
situations avec une sensibilité hyper aiguë « .
Un magazine des arts et actualités écrit
« Syriex cherche et trouve toujours un vecteur indépendant d’expression, qui lui permet d’être tout à fait
en phase avec sa façon d’être. À partir d’un facteur émotionnel extra sensible, Syriex maîtrise sa
puissance pour canaliser la beauté et la cristalliser selon les situations. »
Dans le domaine industriel, les réponses aux courriers de demande d’emploi de Robert Daniel
sont négatives dans l’ensemble, un seul entretien est programmé.
Juillet 1987
SYRIEX Robert Daniel signe un contrat d’engagement avec un groupe de sociétés pour
organiser et optimiser l’automatisation des moyens de production de trois unités industrielles
récemment achetées par ce groupe.
Ensuite, il fut dénommé le directeur au long court, en effet les usines se trouvaient à 70 km de son
domicile. Et il fallait poursuivre les engagements artistiques, car il n’était pas question d’y déroger.
Cette épopée va durer trois ans. D’importants travaux ont été réalisés pendant cette période et SYRIEX a
terminé sa mission en la double qualité de directeur technique et commercial.
Robert Daniel dépose de nombreux brevets d’invention dans le domaine technique.
En
1988
Exposition au grand palais des champs Élysée
Citation de la presse le journal l’Amateur d’Art
» Une inspiration à la Lautrec pour Syriex, mais en beaucoup plus sarcastique (Monôme). «
L’artiste est invité dans toute la France y compris en Bourgogne, Franche-Comté.
La médaille d’argent Bourgogne, Franche-Comté lui est remise à Gray et la médaille d’argent
en art décoratif à Besançon.
Il reçoit celles d’Avignon, Strasbourg, Nancy, Cannes, Aix en Provence, Marseille.
Robert Daniel reçoit :
la grande médaille d’or de la culture française
la cravate d’or de la culture
française
La médaille de bronze des Arts, Sciences, Lettres.
Notre époque manque d’une mystique de l’art. La vie actuelle accable les artistes par son
matérialisme sans grandeur.
Les besoins matériels s’accroissent aux dépens des curiosités de l’esprit.
L’art est une ascension, afin qu’il s’élève bien au-dessus de la copie de la nature, pour laisser apparaître
que les forces de l’émotion, de la passion, de l’intelligence et développer un grand métier.
Un tempérament vers les mouvements de cœur, de la pensée et enfin les richesses de l’imagination,
pour induire la création. Il faut donc oser aller de l’avant, obéir à son propre tempérament, être libre et
sûr de ses moyens et riche de sa culture et être en permanence excité par la curiosité.
Copyright reproduction interdite des photos de tableaux.
Syriex Robert Daniel
Atelier d’artiste